le Liget park est un lieu chargé d’histoire et constitué d’une végétation centenaire ; cependant ce parc est très urbanisé.
Le principe et l’objectif du projet d’un point de vue contextuel est de réaliser un musée liant le bâti au paysage, l’histoire et l’innovation, la surprise et l’exploration, la recherche et la pédagogie.
L’implantation du musée est issue de la présence des arbres sur le site, de l’analyse de la circulation et des vues possibles vers l’étang et les bâtiments historiques aux alentours.
La morphologie et l’apparence du bâtiment est issue du site, c’est une masse de terre qui sort du sol pour abriter l’amphithéâtre, accueillir et protéger les visiteurs. Ce mouvement à permis de soulever une partie du jardin afin de pouvoir observer le parc depuis un autre point de vue. Cela permet également une autre expérience du son.
L’arrivée vers le musée se fait à travers une forêt, des éléments permettent de happer l’intérêt et la curiosité des visiteurs, un parcours se poursuit par des cheminements vers la toiture du bâtiment. Ce jardin suspendu est ponctué de kiosques, de terrasses, de vues lointaines et vers l’intérieur du bâtiment. Depuis le sommet il est possible de rejoindre le hall principal.
Depuis le jardin, l’entrée peut se faire par un amphithéâtre extérieur formant le parvis abrité du musée. Le visiteur traverse les gradins, puis une scène avant de passer vers les coulisses et découvrir l’univers musical hongrois et des expériences musicales contemporaines.
Ce parvis peut servir à des concerts en plein air sans empêcher la fonction de la maison de la musique.
La façade en brique brune s’inspire de matériaux venant du sol. Il crée une impression de déplacement d’un terrain.
Dans chaque façade les briques sont appareillées de manière à filtrer la lumière. Cette lumière diffuse est gérée en fonction de la destination des espaces intérieurs.
Le rez-de-chaussée est réalisé en matériaux transparents, verre ou polycarbonate, qui donnent une impression de légèreté.
La maison de la Musique comprend des espaces muséographiques, un hall événementiel, une salle d’expérimentations sonores, des services pour le public, les bureaux administratifs et les stockages d’œuvres.
Comme tout équipement culturel, les flux et les déplacements entre les visiteurs et les groupes, scolaires, doivent être séparés.